dictée

Publié le par Luis Nunes Alberto

J'ai finalement réussi à mettre au point mon logiciel de dicter , cela semble vraiment marcher. Maintenant je n'ai plus d'excuses pour ne pas écrire.
Le texte suivant, qui en fait est le texte précédent que je présente en suivant, est mon premier essai avec ce logiciel, il m'a permis de comprendre comment utiliser au mieux toutes ses possibilités. Il n'est pas parfait, loin s'en faut, mais il donne une grande aide, il facilite beaucoup le travail, c'est beaucoup plus rapide surtout pour moi qui tape seulement avec un doigt, c'est vraiment beaucoup plus rapide. De temps en temps je dois faire des corrections. Ce sont néanmoins des corrections minimes et étrangement rares pour un travail si complexe. L les erreurs sont surtout dues à l'ambiguïté sonore que présente souvent la langue française.

 

J'ai du déjà raconter cette histoire plusieurs fois, à chaque fois certainement d'une manière différente mais en fait ça n'a pas une grande importance que je la raconte d'une façon ou d'une autre du moment que j'arrive à exprimer vraiment l'ambiance et l'effet de cette illumination. Je sais de toute manière que difficilement on comprendra vraiment ce qui m'est arrivé.
C'était un beau matin de printemps, très tôt, le soleil brillait clair mais il y avait un peu de brume qui planait sur l'herbe mouillée par la rosée et sur l'eau de la rivière qui coulait tranquille.
La lumière du matin filtrée par la brume , donnait au paysage une ambiance spéciale, presque magique, d'autant plus que le chant des oiseaux, amplifié par l'humidité de l'air, donnait à tout l'ensemble une dimension complètement irréelle. Ce matin-là, inondé de lumière et de son jusqu'au plus profond de moi-même, je compris que ma dimension allait beaucoup plus loin que le petit corps frêle d'un petit garçon de cinq ans. Je ne l'ai pas compris avec toute cette netteté, toute cette conscience que j'exprime ici aujourd'hui, mais j'ai su à ce moment-là, je l'ai senti avec tout mon être que c'était comme ça. Pour un court instant, j'ai eu la dimension de tout l'univers et la perception de tout ce qu'il contient.
 Je suis rentré prendre mon petit déjeuner avec la sensation que soudain j'avais beaucoup grandi, comme si tout d'un coup j'avais vieilli de deux ou trois ans.

Publié dans pleinsoleil

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